Jade recule de plusieurs pas en ralant.
Des pétales de sang sortent de ses lèvres,
Et de son c?ur une rivière.
Elle demeure là, assise sur ses genoux, hurlant.
- Pourquoi ne meurs-tu pas ? Je vais te trancher la gorge !
- Que quelqu'un vienne m'aider... Venez m'aider !
Ruh fait tournoyer son épée sans écouter de la femme ses plaidoyers.
Alors elle semble doucement s'écrouler, en hurlant et pleurant très fort :
- Viens m'aider grande s?ur ! Lucie !
Siofra se fit tra?ner le long de son village détruit.
Emmenée de force au Marquisat de Jade.
Sur le chemin, on lui confiat ses futurs taches à l'oral.
- Nous t'utiliserons pour forger nos armes spéciales.
Une fois que tu seras en age de former, on t'engrosseras pour que tu puisses apprendre à tes enfants.
Cette idée terrifia la gamine, la marquant,
Au même titre que la vision horrifiée de son père inerte,
Ou de son village en perte.
Une main attrapa la lame de Ruh.
Une tête était sortie de la femme, l'air fou.
- Jade t'as sous-estimé, mais je ne le ferai pas.
Les chocs et étincelles s'encha?nent,
Lucie tourbillonne et pilonne
L'homme d'assauts à la cha?ne,
Qu'il esquive ou pare, mais il est submergé sous cette tonne
De coups qui n'en fini pas.
Une brèche entre deux coups,
Comme un petit chemin escarpé et couvert de boues.
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Ruh en profite pour l'attraper par les cheveux et la jeter là,
Sur le parterre de fleurs maintenant inexistant,
Puis saute dans les airs pour lui mettre un coup de talon dans le crane.
Elle esquive en roulant,
Prend bien de la distance pour trouver un moyen pour anihiler cette ame.
- S'en est fini de toi, Proscrit !
Lucie charge un rayon dans sa bouche.
Ruh tire droit sur elle son premier sabre de Vinakari,
Attrape le second pour totalement dispara?tre.
Le rayon d'un blanc pur tiré camoufle,
Sa man?uvre pour qu'il puisse ainsi repara?tre
Sur le flanc droit de la seconde marquise,
Per?ant son crane de son poing,
Et le nouveau c?ur via la lame tiré d'un pas vif.
- Je suis Ruh, le Spectre de Marcheroi. Que ta mort s'ensuive de mille souffrances et de loin.
Alors qu'il laisse tomber le corps de son ennemi,
La chaire à l'intérieur de celui-ci
Se met à gigoter.
L'homme fixe, intrigué.
L'instant suivant, une structure sanglante et vivante,
Mesurant 32 mètres,
Se créer à partir de rien, du néant.
Une dizaine de gigantesques jambes faites en muscles la fait tenir sur terre.
Un buste de graisse et couvert de yeux de caméléons.
Quatre bras en os avec des bouches au niveaux des paumes.
Deux gargantuesque visages d'or avec des pétales tel le soleil surplombent ce monstre.
- Nous sommes Jade et Lucie ! Les élues de Tarshkila et filles de Pulvar ! Nous ne perdrons pas, et nous détruisons nous-même votre dernier village dans notre sillage !
Une des mains plonge à une vitesse hallucinante sur Ruh pour en faire de l'épautre.
Un fragment de seconde avant, Crone surgit pour dégager l'homme dans les vapes.
- Réveille-toi, humain ! Tes sabres t'ont trop épuisé ?
- ?a va aller, merci. N'étions-nous pas ennemis ?
- Tu as entendu ce qu'elle a dit ?
- Tu veux que je t'aide à la tuer ?
- Tu t'en sens capable ?
- Je la ferai tomber.
Les Marquises Cauchemardesques se mettent à tournoyer jusqu'à déclencher une tempête permanente.
Le vent emporte fleurs, barrières, et tout ce qui compose non seulement le jardin, mais aussi quelques batisses en bois.
La neige rejoint la tempête et lui donne un aspect qui inspire l'effroi.
Comme le cycle de la mort qui se présente à ses proies.
- Il faut qu'on plie ?a vite, en quelques pas elle peut ravager le village !
- Les habitants voudront le défendre et viendront d'ici cinq minutes, exterminons-les une dernière fois.
- Avant qu'ils ne viennent se donner dans son sillage !
Ruh tend son poing, Crone frappe dedans.
Dans une ge?le où ne passe que la lumière de la lune,
Elle est encha?née et contrainte à forger jusqu'au sang.
Les gardes s'affolent.
Les gardes s'alertent.
- Vite ! On la voit à l'horizon bien que trouble et que la nuit perturbe !
- Marquise Jade s'est vraiment transformée ?
- Infestez sur le champ le village de ces animaux !
La porte de sa prison s'ouvre en fracas.
Deux hommes en armures sont face à elle, assise, l'air vide comme l'espace sans astre, comme la vie sans eau.
Le premier avait une armure légère noiratre.
Il avait les cheveux sur les c?tés rasés, une barbe et les yeux verts dont l'un était parsemé d'une cicatrice.
Il portait une double lames éclatantes dont le manche se trouvait au centre, elle avait été forgée par Siofra.
Celle du second était plus lourde et son casque ne laissait appara?tre que ses yeux bleus remplis de vices.
C'est lui qui prit la parole comme on arrache le rale d'agonie d'un martyr de noyade.
- Femme, forge nous 10 armes à la lame d'éclat pour dans deux heures. Nous envoyons un premier régiment chasser les bêtes.
Un second partira cette nuit pour ne laisser aucune trêve.
Nous devons sauver notre Marquise au plus vite, j'espère que tu comprends.
Alors travaille sac à foutres. Oublie ne serait-ce qu'une arme et je t'engrosse de force.
Ils partent, urgemment.
La Marquise s'est transformée, se demande-t-elle, sans savoir ce que cela signifiait vraiment, mais elle devait être féroce.
Et cela voulait dire que quelqu'un l'avait poussé dans ses derniers retranchement ?
L'unique chance pour qu'elle soit défaite.
Alors, elle regarde ses mains.
Espère un meilleur dénouement pour cette nuit, qu'elle finisse en fête pour les bêtes.
Alors, elle regarde ses mains.
Une larme coule le long de ses yeux gris,
Traversant joue et chevelure rousse, emmêlée et maltraitée sans parcimonie.
Alors, elle rejoint ses mains.